"A chaque instant, nous sommes, comme le nourrisson, recouverts de la rosée du commencement..."

Stephen Jourdain

Il était un homme fondamentalement bon...

Amoureux du jazz, lui-même était batteur dans

son propre Jazz Band de sa jeunesse...

Il aimait la vie, les bonnes choses mais surtout les

gens... il adorait les gens... et... les histoires drôles

(je n'ai pas cessé de lui en raconter jusqu'au

bout) Et, même sans sa voix qu'il avait perdu lors

d'une opération spéciale cancer... (je l'appelais

"ShakyaMuni", le Muet Puissant), il souriait et...

malgré les turbulences et les temps de transport

de parfois 7 h pour faire les allers-retours

Yvelines/Paris, il m'a souri jusqu'au bout, tapotait

des rythmes avec ses doigts sur ma main et a

dressé son pouce après le dernier chant que je lui

ai chanté à l'oreille...

Il est parti en paix...

C'était mon frère aîné, mon doux et tendre

Claude, aimé de tous...

on peut dire qu'à l'instar

de Mordechaï Buchman, il fût HA MENSCH...

Il me manque déjà... mais notre mère est sans

doute très heureuse de récupérer son Chouchou...

Il méritait bien de l'être...

A la Vie ! et que les notes de Thelonious Monk,

Charles Parker Birdy et Miles Davis

l'accompagnent... A la batterie, pourquoi pas... Art

Blakey ou l'ami Louis Mouttin ?

Allez j’ajouterais aussi quelques accords du

talentueux trompettiste Julien Alour et quelques

notes subtiles de Joe Makholm au piano !

 

A la Vie ! Mitchélée

 

Mordechaï Buchman, mon ami le plus précieux, s'est éteint aujourd'hui... Je sais qu'il nous a interdit d'être triste mais c'est une injonction bien difficile à tenir. 
En effet, il a dit : "il est interdit d'être triste" comme avant lui, son héros, Rabbi Nachman de Braslav... mais il n'a pas dit : il est interdit d'être inconsolable... parce que c'est comme ça que je me sens, inconsolable... 
Avec mon précieux Mordechaï Buchman/Ion Mihaileanu, le petit fils du héros de mon spectacle "Forêt de taliths", Moshele Buchman, c'est tout un monde qui disparaît, un monde d'intelligence, de probité et d'humanité... 
Il m'a enseigné l'amour inconditionnel, c'est le plus beau cadeau que j'ai jamais reçu... il était cela, une boule d'amour inconditionnel... 
Voici la dernière photo avec lui mercredi dernier... Chagrin euh inconsabilité abyssalle... Avec Dan Mihaileanu Radu Mihaileanu, ses petits-enfnat, Lelia et tous ses nombreux amis…

 

🙏🌈🙏

 

Qu'arrive-t-il quand votre plus grande fan tire sa révérence... un chagrin profond qui fait mal comme une griffure de chat lacérante et brûlante ! 

Elisabeth Petit nous a quittés... c'est elle qui avait tissé les petits fils multicolores de ma "Forêt de taliths"... Un massif dans la vie de celles et ceux qui l'ont connue et aimée. 

Pour elle, pour Anne et toujours en hommage à Mordechaï Buchman dont elle me demandait régulièrement des nouvelles, je donnerai ma "Forêt de taliths" en mai prochain au Mandapa ! 

 

Gros coup de blues ! 

Disparition d'Anne Quesemand, qui, avec son cher Laurent, avait dirigé le "Théâtre de la Vieille grille", qui a dû fermer ses portes en Juin 2018. 

Une rencontre inoubliable, féconde et toujours très professionnelle dans ses commentaires... C'est elle qui a trouvé le titre de mon spectacle "Forêt de taliths" dont Laurent m'a fait l'amitié de faire l'affiche ! 

Une cérémonie sur la colline de Garnay lumineuse et parfaitement adaptée... Je pense qu'elle a aimé ! 

A la Vie ! Lehaïm !

"Un jour, la face d'un grand singe, s'est détournée du sol d'où venait des odeurs de nourriture... Elle s'est tournée vers le bleu (azur) du Ciel et, étonnée, par ce face à face, elle devint visage"... Alain Diidier-Weill 
(citation in Préface à "La chair du bleu" de @Nicolat Charbet et reprise avec sa bénédiction dans mon spectacle Bleu Azur)... 


Chagrin abyssal... 😥😥😥😥
et soudain un réconfort... 
il s'en est allé vers ce "Mystère plus lointain que l'Inconscient"... notre Jimmy

A mon cher Sri Sayeeduddin Dagarji qui nous a quittés le 30 juillet dernier, toute ma reconnaissance pour ses précieux enseignements et cette dernière joie d'avoir écouté toute la première partie d'un concert à ses pieds avant qu'il "n'entre en scène" lui-même heureux, si heureux ! J'entends encore sa voix et elle restera à jamais audible en moi ! Om shanti shanti shantih

https://en.wikipedia.org/wiki/H._Sayeeduddin_Dagar

Notre chère Anne Dufourmantelle nous a quittés. La grâce et la douceur incarnées.
Je me souviens un soir chez Alain Didier-Weill, avenue de la République, elle citait Derrida en nous rappelant que pour lui, l'hospitalité consistait non seulement à accueillir l'autre chez soi mais à lui laisser la clef ! Mon Dieu quelle tristesse...

Ma "Forêt de taliths" a été donné en Avignon le 23 juillet à sa mémoire...

Je prends ses proches dans mes bras et les serre bien fort.  

Mitchélée 

https://en.wikipedia.org/wiki/Anne_Dufourmantelle

 

A mon frère qui nous a quittés le mois dernier, j'avais dit : "tu es bien plus grand que ce corps souffrant, tu es la Vie elle-même, tu es Dieu et rien ne pourra jamais altérer Cela ! "Ah bon", m'a-t-il répondu, je suis Dieu ? Tu peux pas me l'écrire en grand dans ma chambre pour que je m'en rappelle !!!". 

Nos rires de concert m'accompagnent dans la préparation de la version "solo" de mon spectacle "Forêt de taliths" qu'il avait beaucoup aimé.

A la Vie ! 

Eli Wiesel, le plus grand conteur d'histoires hassidiques de notre temps était l'ami de Mordechaï Buchman auquel mon spectacle "Forêt de taliths" est dédié. Faire revivre les voix sous les taliths, c'est aussi fait revivre sa voix qui nous manquera... Que notre Vie soit Célébration ! 

 

Une salutation émue à notre ami Gérard Neuville, de Tapovan Normandie qui savait nourrir nos âmes autant que nos corps, nous offrant à chaque fois le "Festin de Gérard".

Nos pensées affectueuses à son épouse et à tous ses proches.

Namasté Gérard ! 

 

Beaucoup de tristesse ce matin en apprenant la mort d'Abdelwahab Meddeb. C'est une personne lumineuse qui nous quitte et dont la lumière nous était fort utile en ces temps bien tourmentés. Je me souviens de l'intérêt qu'avait suscité pour moi son ouvrage "la maladie de l'Islam", un livre, comme tous ces livres, d'une érudition sans limites, un livre dont le titre même était courageux. C'était un homme de la parole vivante, de celle qui construit solidement les liens en cette humanité plurielle... Son émission hebdomadaire sur France Culture "Culture d'Islam", me manquera beaucoup. J'étais une assidue de son enthousiasme d'une curiosité toujours gourmande. Que la trace éclairante qu'il nous laisse continue d'inspirer nos pensées et nos paroles. Une pensée pour sa famille et son cher ami Benjamin Stora mais aussi tous ses autres amis et collègues... 

La Chef Marie-Jeanne Houdart-Miniscloux de "lacuisinedemariejeanne.com"
La Chef Marie-Jeanne Houdart-Miniscloux de "lacuisinedemariejeanne.com"

 

Il nous faut maintenant "faire avec" son absence et garder ce goût pour la vie qu'elle savait nous transmettre dans chacun de ses gestes, dans chacune de ses intentions, dans la saveur de sa cuisine, dans toute la beauté et la poésie qu'elle offrait au monde par sa seule présence... 

Marie-Jeanne, c'était la poésie du monde...

Itzhak Schein
Itzhak Schein

 

 

 

 

..."que l'un de ses rayons pénètre au coeur de l'Homme et des chants de splendeur jaillissent de son être..." Saül Tchernikovsky

© Géraldine Aresteanu pour la galerie Dufay/Bonnet (tous droits réservés)
© Géraldine Aresteanu pour la galerie Dufay/Bonnet (tous droits réservés)

Les petits chemins…

Les petits chemins.

Les grandes routes…

Les grandes routes.

Les jolis fredonnements…

Les jolis fredonnements.

Et quoi encore ?

Oui, et quoi encore ?

Lis-tu mes lignes ?

Oui, je lis tes lignes.

Alors pourquoi n'y réponds-tu pas ?

 

Parce que je n'ose pas te dire que je suis derrière toi, pour te faire croire que je suis devant.

Nous allons vraiment mourir, laisser la mer, le vent, les feuillages, la parole pleine et ses fraîcheurs derrière les batailles des êtres et des matières et des substances ?

Oui.

Alors que faire ?

Ne pas être déjà morts.

Résister encore, encore, malgré, malgré…

Quoi ?

… La violence des tambours.

Pourquoi ne me prends-tu pas la main ?

Mais si je te la prends et je t'aide à monter les marches.

Merci.

 

Poème de Marc Bonnet

 

Pendant 10 ans, j'ai conçu et organisé les célèbres rencontres annuelles : 

"Psychanalyse, Kabbale & Musique". 

 

Je souhaite ici remercier chaleureusement les intervenants

  • Alain Didier-Weill
  • Marc-Alain Ouaknin
  • Dominique Bertrand
  • Henri Atlan
  • Bertrand Vergely
  • Patrick Lévy
  • Itzhak Schein
  • Naïm Kattan
  • Frédéric Bieth
  • Sylvain Hudlet
  • Henri Samba

 

et les "collègues artistes" invités

Franck Lalou, Jeanoël Brasier, Sayeedudin Dagar, Jean Daviot, Axelle du Rouret Didier-Weill, Matatiaou, Marc Bonnet, Ananda Bertrand, Georges Perla, Henri Samba, Anando Gopal Das Baûl